Leonard, le laboratoire ouvert du futur des villes et des infrastructures créé par le groupe VINCI, accueillait mardi 2 avril la deuxième conférence de son cycle sur l’Intelligence artificielle. Ce nouveau volet était centré sur la question des mobilités et fut l’occasion de découvrir trois entreprises qui ont placé l’IA et la data au cœur de leurs recherches.
Paul-Matthew Zamsky, directeur des partenariats stratégiques chez Waycare, voit ainsi en l’intelligence artificielle un formidable moyen d’améliorer les conditions de circulation sur la route. Société israélienne basée notamment aux Etats-Unis, Waycare utilise l’IA et l’analyse prédictive pour permettre aux municipalités de mieux gérer le trafic et rendre les routes plus sures. L’essor des voitures connectées signifie plus de données disponibles ; utilisées à bon escient, elles offrent de nouvelles possibilités dans la gestion des routes. Grâce à Waycare, Las Vegas a ainsi vu les incidents sur un tronçon d’autoroute particulièrement fréquenté baisser de 17%.
La route, c’est également le terrain de jeu de Cyclope, start-up créée en 2017 par VINCI Autoroutes afin de développer des solutions d’IA appliquées aux images à destination des exploitants d’infrastructures routières. L’objectif ? Utiliser les images pour mieux comprendre les flux de mobilité. Cyclope a notamment développé deux logiciels basés sur l’IA, TollSense et TunnelWatch, destinés respectivement à automatiser la classification aux péages et à améliorer la sécurité routière dans les tunnels.
De son côté, Kisio Digital a fait de la « Responsive Locomotion » son cheval de bataille. Concrètement, l’entreprise souhaite mettre les modes de transport au service des voyageurs grâce aux données en proposant aux usagers la bonne information au bon moment en fonction de leurs besoins. Bertrand Billoud, responsable communication et marketing de Kisio Digital, en a profité pour annoncer que l’entreprise travaillait actuellement sur la possibilité de communiquer des informations sur le remplissage des trains en région parisienne. Mais deux points restent encore, selon lui, problématiques : la volonté de coopérer de tous les acteurs et le manque de développeurs, très convoités et difficiles à garder.
Visionner l’intégralité de la conférence ici.