Vendredi 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Leonard, le laboratoire ouvert du futur des villes et des infrastructures créé par le groupe VINCI, accueillait une conférence-débat sur la féminisation des métiers du bâtiment.

Intervenantes :

  • Valérie Doré-Roqueta, Directrice de projet, VINCI Construction France
  • Claire Schnoering, Talent & Learning Director, VINCI Construction
  • Florence Gombart, Directrice de projets, Petit
  • Alice Blouet, Ingénieur d’affaires – département structures, Freyssinet International & Cie
  • Sabrina Fantin, Directrice stratégie & développement, Campenon Bernard
En 2018, il n’y avait que 12,3 % de femmes dans le secteur selon des chiffres de la Fédération française du bâtiment ; parmi elles, 45,8 % étaient employées ou techniciennes, 19,4 % cadres et seulement 1,5 % parmi les ouvriers. Si elle est encore faible, cette part des femmes dans le BTP progresse d’année en année puisqu’elles n’étaient que 8,6 % en 2000. Une progression lente certes, mais bien réelle.

Cette évolution est notamment due au combat quotidien mené par les femmes déjà en place. Cinq d’entre elles étaient présentes chez Leonard:Paris pour évoquer le sujet et partager leurs expériences. Toutes louent les hommes alors en poste au moment où elles ont intégré leurs entreprises respectives qui ont su dépasser les préjugés et les clichés pour leur donner une chance dans un secteur historiquement très masculin. Certaines ont eu à gérer très rapidement d’importants chantiers, comme celui de la rénovation du Grand Palais ou du prolongement de la ligne 4 au sud de Paris.

Quelques problèmes subsistent tout de même parfois comme l’absence de toilettes femmes sur les chantiers, le regard critique posé sur les femmes strictes dans leur management au niveau des directions techniques ou le manque de femmes dans les comités exécutifs. Mais toutes le disent haut et fort : le principal frein reste la femme elle-même, qui souvent se sous-estime ou se bride dans ces milieux à dominance masculine. Comme l’a souligné Valérie Doré-Roqueta à l’issue de son intervention, les femmes doivent « oser » car elles ont autant leur place dans ce milieu que les hommes.

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