– GRDF, principal gestionnaire de réseau de distribution de gaz en France accompagne les initiatives en faveur de la transition écologique des promoteurs privés et des bailleurs sociaux.

– Pour contribuer à la ville verte et résiliente, il apparaît aujourd’hui indispensable que les territoires s’engagent dans la production d’énergie décentralisée, par exemple grâce à un système de cogénération.

– De nombreux exemples vertueux et économes, à l’échelle du bâtiment ou à l’échelle du territoire, existent.

 

CONTEXTE
Contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, maîtriser ses dépenses énergétiques, produire et consommer localement : autant de raisons qui poussent aujourd’hui les consommateurs à vouloir produire eux-mêmes leur énergie. De fait, l’autoconsommation favorise le développement des énergies de récupération et des énergies renouvelables (solaire thermique, méthanisation…) et oeuvre pour le respect de l’environnement. Elle favorise également les systèmes à haut rendement qui combinent gaz et électricité.
Le système gazier se caractérise par une forte capacité de disponibilité et de modulation tout au long de l’année grâce aux stockages souterrains qui permettent de stocker un tiers de la consommation annuelle française. Et grâce au système de cogénération, qui produit à la fois de la chaleur et de l’électricité, le gaz permet de toujours répondre à la demande en électricité, même lors des périodes de pointe. Les infrastructures énergétiques de la ville gagnent ainsi en sécurité d’approvisionnement et en autonomie.

FOCUS SUR LE MODULE DE COGÉNÉRATION
Les systèmes de cogénération répondent aux besoins thermiques des logements collectifs neufs de la règlementation thermique en vigueur et des bâtiments tertiaires en assurant également une production locale d’électricité.
Une installation de ce type se compose de trois éléments : le module de cogénération, une unité d’appoint thermique et un réservoir tampon. Grâce au gaz (énergie primaire), on produit simultanément une énergie thermique et une énergie mécanique (l’électricité) via un alternateur. L’énergie thermique est utilisée pour les besoins en chauffage du bâtiment (avec ou sans production d’eau chaude sanitaire), l’électricité (produite mécaniquement) peut quant à elle être autoconsommée ou revendue au réseau de distribution.
Le rendement atteint en cogénération jusqu’à 95 %, soit 20 à 30 % de plus qu’avec une installation classique centrale électrique et chaudière gaz. On parle de micro cogénération pour des modules dont la puissance est inférieure à 36 kWe et de mini-cogénération pour des modules dont la puissance électrique est comprise entre 36 et 250 kWe.
Retrouvez en téléchargement ci-contre la fiche presse en intégralité avec des exemples d’autoconsommation collective à l’échelle du bâtiment et du territoire.