L’AFGNV (Association Française du Gaz Naturel Véhicules) fait peau neuve en adoptant un nouveau nom qui reflète mieux ses orientations stratégiques actuelles.
Aujourd’hui, il ne s’agit plus d’installer la technologie du gaz carburant, du « GNV », dans le transport routier français : l’écosystème de la filière est en place – véhicules, réseau de stations, volumes.
L’horizon de la filière consiste désormais, tout en poursuivant son développement, à basculer rapidement, avant 10 ans, vers 100% de biométhane, et à offrir ainsi un carburant au pouvoir de décarbonation comparable à celui de l’électricité d’origine française.
Alors que l’acronyme « AFGNV » était peu connu – et donc peu compris – du grand public, le nom FRANCE MOBILITÉ BIOGAZ explicite l’objet et le périmètre de l’Association.
« Nous avons à défendre une filière vertueuse mais aussi trop peu connue et menacée, commente Erwan Cotard, le président de FRANCE MOBILITÉ BIOGAZ. Notre nouvelle identité de marque clame que notre énergie sera une brique nécessaire du futur mix décarboné de la mobilité, avec l’électricité, les carburants liquides bas carbone et l’hydrogène. »
La décarbonation en route.
« En route » est à prendre ici plus largement dans son sens métaphorique de chemin, trajet, car nos champs de mobilité n’excluent a priori ni le fluvial, ni le ferroviaire.
En ordre de marche pour décarboner la mobilité, le biométhane utilisé comme BioGNV annonce désormais la couleur. Cette revendication sonne comme une mobilisation à l’heure où la faible prise en compte des énergies renouvelables par les décideurs politiques européens risque d’empêcher le BioGNV de jouer tout le rôle auquel il peut légitimement prétendre dans la décarbonation des transports.
La modernisation de l’Association et de sa stratégie s’expriment aussi dans son nouveau logo plus épuré, plus vert. Sa forme elliptique adoucie évoque à la fois une roue qui avance et la circularité du carbone émis à la combustion, capté par les plantes et réutilisé lors de la production du biométhane.