Le taux de CO2, la température ou l’humidité, facteurs invisibles et rarement perceptibles, ont un impact sur la santé. La pollution domestique entraîne une réduction de l’espérance de vie moyenne de 9,3 mois en France[1].

 

Soutenue par le Ministère de la Transition écologique, la Journée Nationale de la Qualité de l’Air du 14 octobre 2021 vise à informer les citoyens de l’impact que la pollution de l’air peut avoir sur leur santé. Si les français sont conscients de l’impact nocif de la pollution extérieure sur leur santé, ils sont souvent mal informés des conséquences néfastes de la pollution intérieure sur leur bien-être. L‘air intérieur peut en effet s’avérer 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur[2], même en dehors des grandes agglomérations.

 

Toujours selon l’Observatoire de la qualité de l’air, les Français passent en moyenne 85 % de leur temps2 dans un endroit clos. C’est pourquoi le contrôle de la qualité de l’air intérieur est crucial.

 

Conséquences d’une médiocre qualité de l’air

 

L’air d’une maison ne se renouvelle pas seul. Sans action humaine, il reste confiné et sa qualité se dégrade, notamment par une accumulation de polluants qui peuvent être à l’origine de troubles. Une mauvaise qualité de l’air à l’intérieur de son logement peut notamment provoquer de l’asthme aux personnes qui y sont sujettes, affecter la qualité du sommeil et réduire la capacité de concentration des occupants : un aspect important à prendre en compte depuis la généralisation du télétravail avec la pandémie du Covid19.

 

Au-delà des effets à long terme sur la santé, c’est notre qualité de vie et notre bien-être qui se trouvent directement et rapidement affectés lorsque la qualité de l’air se dégrade. Des taux élevés de CO2 peuvent ainsi provoquer des variations de température jusqu’à 0,5°C suivant les pièces. Le dioxyde de carbone emprisonné agit alors comme une serre pour faire écran au mouvement de l’énergie thermique émise par le soleil. Enfin, le taux d’humidité est directement lié à la qualité de l’air domestique. S’il est trop élevé, des moisissures peuvent proliférer dans certaines pièces. Un air humide favorise aussi le développement de nids de bactéries. À l’inverse, un air trop sec peut provoquer des démangeaisons et accentuer la sensation de fatigue. Il peut aussi abîmer les murs ou planchers et favoriser l’accumulation des poussières.

 

Selon les données mesurées par les Stations Météo Netatmo, en moyenne 33 % des logements français dépassent le seuil de 1 000 particules par million (ppm) de CO2 au moins une fois par jour. Cela signifie que ces habitations ne sont pas assez ventilées pour évacuer les polluants. Les mauvaises habitudes d’aération des Français justifient en partie ce renouvellement d’air insuffisant : presque 70 % des Français n’aèrent pas leur logement au moins deux fois par jour[3], comme le recommande l’ADEME[4] (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).

 

Conseils pour améliorer la qualité de votre air intérieur

 

La mise en place des recommandations de l’ADEME4 est une première étape clé. Il est également important de pouvoir déterminer le bon moment pour aérer sa maison, et la durée adéquate pour faire baisser le taux de CO2 et ainsi évacuer la pollution intérieure.

 

La Station Météo Netatmo et le Capteur de Qualité de l’Air Intérieur Intelligent permettent d’améliorer quotidiennement son environnement intérieur.

En effet, l’utilisateur est informé en temps réel des niveaux de concentration de CO2, d’humidité, de température et de bruit dans la pièce. De plus, l’utilisateur est alerté immédiatement lorsque que le niveau de CO2 dépasse le seuil recommandé de 1000ppm[5] et qu’il faut aérer la pièce.

 

[1] https://www.planetesante.ch/Magazine/Autour-de-la-maladie/Asthme/Pollution-de-l-air-gare-a-l-asthme

[2] Selon l’Observatoir de la qualité de l’air

[3] Healthy Home Barometer 2016, European Survey by the Velux Group

[4] Guide pratique pour un air sain chez soi, Septembre 2018, ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie)

[5] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000031741934