Paris, le 14 mai 2020 – Depuis le 17 mars 2020, date de mise en place du plan de confinement, la pollution de l’air intérieur et la pollution sonore ont augmenté au sein des foyers français. Selon une étude menée par Netatmo, plus d’un tiers des Français respirent un air pollué chez eux chaque semaine depuis cette date[1]. Ils sont également davantage exposés au bruit dans leurs logements.

47% des foyers pollués au premier jour du confinement

Le 17 mars 2020, premier jour du confinement et journée la plus polluée entre le 1er mars et le 26 avril 2020, 47% des foyers français ont dépassé au moins une fois le seuil de 1 000ppm de CO2 au cours de cette journée. Cela signifie que ces habitations n’ont pas été assez ventilées pour renouveler l’air.

Suite à ce pic, le niveau de pollution intérieure enregistré par les Stations Météo Netatmo s’est stabilisé. Néanmoins, la pollution intérieure moyenne reste presque toujours supérieure à celle de 2019 sur la même période. Selon les données mesurées, en moyenne 34% des foyers français dépassent le seuil de 1 000 particules par million (ppm) de CO2 au moins une fois par semaine, contre 30% en moyenne en 2019.

 

Le confinement ainsi que le manque d’aération justifient en partie ce renouvellement d’air insuffisant. Il est ainsi primordial d’adopter de bons réflexes et d’aérer son logement au moins deux fois par jour comme le recommande l’ADEME[2] (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).

Toutefois, avec un tiers des logements mal aérés, les Français sont meilleurs élèves que leurs voisins Européens.

Les foyers français, ou les moins pollués d’Europe

En Europe, entre le 1er mars et le 26 avril 2020, en moyenne 45% des foyers ont dépassé le seuil de 1 000ppm de CO2 au moins une fois par semaine. Avec 34% de foyers pollués chaque semaine, la France est le pays avec le niveau de pollution intérieure le plus bas. Elle se trouve en tête du classement, devant l’Espagne, la Pologne, l’Allemagne, la République Tchèque et l’Italie.

 

Un niveau de pollution sonore également en hausse

Depuis le début du confinement, les Français vivent dans un environnement plus bruyant. Entre le bruit des enfants ou les travaux du voisin, le niveau de pollution sonore a lui aussi légèrement augmenté, passant de 42,59 dB en moyenne en 2019 à 44,06 dB en 2020, soit l’équivalent d’une augmentation de la pression sonore de 40%. Ainsi, les nuisances sonores au sein des foyers français sont plus fortes par rapport à l’année dernière, et ce sur toute la durée du confinement.

 

[1] Etude Netatmo, réalisée entre le 1er mars et le 26 avril 2020, sur un minimum de 1000 Stations Météo Netatmo, en France, Allemagne, Espagne, Italie, République Tchèque et Pologne

[2] Guide pratique pour un air sain chez soi, Septembre 2018, ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie)